Tout sur la stratégie d’Impact avec Anne Georget (WebTV FIPADOC)

Dans son interview vidéo, Anne Georget définit le métier d’Impact Producer. Elle précise ensuite le cadre dans lequel l’œuvre documentaire peut s’inscrire dans une démarche d’impacte avec pertinence puis revient sur la conférence consacrée au sujet pendant les journées professionnelles du Fipadoc. Elle site notamment le témoignage de Valérie Montmartin, productrice de Little Big Story qui s’est engagée dans une stratégie d’Impact pour le documentaire #387 coproduit par Arte. Anne Georget nous parle également de GOODPITCH, organisation qui se consacre au développement de la stratégie d’Impact producer. GOODPITCH propose des outils tels que le l'Impact Field Guide et accompagne des projets au travers d’ateliers périodiques…
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« Je suis réalisatrice de films documentaires et également Présidente du Fipadoc, Festival International de Documentaires. Nous avons souhaité avoir une réflexion autour de la notion d’impact qui prend plusieurs formes. D’abord, une sélection qui porte le nom d’impact avec des films qui portent sur des thématiques de droits humains, de justice sociale ou d’environnement, avec une compétition qui sera couronnée par un prix octroyé par le CNC : 5000 € en achat de droits pour le catalogue et images de la culture.

Nous avons aussi voulu une réflexion autour de métiers encore peu connus en France mais très bien connus des anglo-saxons depuis une bonne dizaine d’années qui est le métier d’impact producer, producteur d’impact. Ce sont des producteurs qui ont été formés à accompagner certains films qui se prêtent à ses thématiques, à avoir une stratégie pour démultiplier l’effet et le nombre de personnes touchées par les films. Souvent le film est diffusé soit à la télévision, soit au cinéma. L’idée est de penser la diffusion du film en fonction de la thématique et de l’ambition du film. Cela peut être un film qui veut éveiller les consciences au niveau du harcèlement à l’école, un film qui veut porter le débat sur le suicide des jeunes ou une réflexion autour des forêts comme c’est le cas pour le film Le temps des forêts qui est dans la sélection Impact ou cela peut être un film comme Défi de solidarité qui est en sélection aussi qui raconte comment des citoyens se mobilisent pour que des jeunes migrants isolés ne dorment pas la nuit dehors à Paris. Ce sont toutes sortes de films dont nous pensons qu’ils peuvent avoir une action, soit éveiller les consciences, soit éventuellement de modifier des législations ou en tout cas de faire avancer les choses pour que cela aille mieux !

Je crois que ce qu’a montré les diverses conférences ici, c’est qu’il y avait un désir. Cela correspond à une réflexion que mène plusieurs producteurs sur leur vocation de producteur, sur quels films ils ont envie de produire et justement des films qui aient une résonnance dans la société qui soit politique au sens noble du terme de mieux vivre ensemble dans la cité. Ce désir là a clairement émergé au Fipadoc. Tout reste à inventer, c’est une toute petite première pierre ! »

 

POUR EN SAVOIR PLUS, DÉCOUVREZ LA SUITE DE L’ENTRETIEN DANS L’INTERVIEW VIDÉO…

 

Retrouvez notre article concernant l’appel à projet d’impacts du Fipadoc et de la Fabrique des Formats…