Etude CNC 2014: la fiction française s’épanouit tandis que la production documentaire s’étiole…

Un renouveau de la fiction française avec de réels succès d’audience
Fiction CNC.001.jpg

La fiction française enregistre 9 des 10 meilleures audiences de fiction sur l’ensemble de la journée au 1er trimestre 2015. Le téléfilm unitaire français l’Emprise de Claude Michel Rome, diffusé sur TF1 en 2014, a réuni 9,8 millions de téléspectateurs soit la meilleure audience d’une fiction française depuis 2007. D’autres succès sont à signaler comme Clem sur TF1 (7,3 millions de téléspectateurs), sur France 2 les Témoins (4,7 millions), Chefs (4,4 millions), Arletty (4,6 millions) ou Cherif (3,9 millions), sur France 3 La stagiaire (5,0 millions) ou Meurtres à… (4,3 millions). Cette tendance se confirme également au 1er trimestre 2015, puisque la fiction française enregistre 9 des 10 meilleures audiences de fiction.

 
La part d’audience fiction française dépasse pour la première fois celle de la fiction étrangère

Pour la première fois depuis de nombreuses années la fiction française, grâce à ses multiples succès d’audience, passe en termes d’audience devant la fiction étrangère. Dans le classement 2014 des 100 meilleures audiences de fiction figurent 61 fictions françaises contre 37 en 2013.
La part d’audience de la fiction française progresse sur toutes les chaînes historiques alors que celle de la fiction étrangère recule. En 2014, la part d’audience de la fiction française est même supérieure à celle de la fiction étrangère sur TF1, France 3, M6, Arte, Canal +.

 
Le retour des grandes fictions d’envergure internationale

Dans le secteur de la fiction, 2014 est marquée par le retour des grandes coproductions internationales comme par exemple : Le transporteur saison 2, Panthers, Les revenants saison 2, Versailles et Taxi Brooklyn.

 
Un volume de documentaires en réduction

En 2014, le volume de documentaire produit se réduit de 16,2 % à 2 590 heures et les devis diminuent de 18,5 % à 398,7 M€. Cette diminution traduit une évolution éditoriale des chaînes avec la disparition de plusieurs cases documentaires. Elle traduit également l’anticipation par les producteurs de la réforme du soutien au documentaire engagée par le CNC en 2014 (mise en œuvre en 2015) qui vise à recentrer les aides du CNC sur les documentaires les plus ambitieux [les documentaires de création].

 
L’animation en bas de cycle

Le secteur de l’animation est porté par des phénomènes de cycles liés au délai de production du genre. Après une année 2013 en progression, l’année 2014 marque un recul de 20,1 % des volumes à 260 heures et des devis de -16,2 % à 178,1 M€…